Aujourd’hui, j’ai dû dire au revoir à mon papa préféré. La fête de dimanche était un joyeux flou, mais c’était aussi mon adieu. Une fièvre m’a frappée cette nuit-là et, malgré les câlins et les soins, elle a empiré. Jusqu’à mardi, je ne pouvais plus me contrôler.
Chez le vétérinaire, l’espoir s’est effrité. Mon analyse de sang a montré une forte baisse, et le chiot joueur en moi s’est estompé. Le chiot joueur en moi s’estompa. Papa savait ce qu’il avait à faire. Il y avait des traitements coûteux, mais des solutions temporaires que nous avions essayées auparavant.
La décision la plus douloureuse qu’un parent d’animal de compagnie puisse prendre, c’est que papa me laisse partir paisiblement. Plus de douleur, c’est ma promesse. Il a pris mon collier, un rappel silencieux de l’amour que nous avions partagé. Bien que papa ait été inconsolable, il a juré de m’honorer en donnant un foyer aimant à un autre beagle.
Du fond du cœur, je vous remercie pour tout. Vous étiez la meilleure famille qu’un chien puisse souhaiter. Les souvenirs que nous avons faits feront naître des sourires pour toujours, même au paradis de mon chien.